N°122: y a quelqu'un?

Ou encore "Bonne fête Papa!"

Après un week end de travaux et bricolage et rangement, et...un week end ordinaire donc, juste un petit coucou et une bonne fête à mon papa, qui ne sait pas encore à quelle sauce il va être mangé.

Ben oui, pour avoir ton cadeau de fête des pères, il faut:

_ attendre la rentrée des classes ( enfin plutôt la rentrée des vacances)

_ trouver dans l'ordre ou dans le désordre 16 micro plantouses résistantes au climat semi-tempéré-montagnard-aride du balcon

_ se souvenir de son dernier séjour à Madrid et des banques

Laisser mariner le tout quelques jours, voire quelques semaines...

Allez, la suite au prochain numéro...

N°121: perte de plus de la moitié de l'effectif.

Bon, dit comme ça , ça peut faire froid dans le dos.

Mais non, je n'ai pas tronçonné la moitié de mes enfants pour les fourrer dans le congel...peut être parce qu'il ne fait que 50 litres! Pouf, pouf donc.

Mais mister Titou est parti lundi pour Pompéi et sa région ( avec un prof inconscient, qui remet ça tous les ans, avec plus de 20 ados même pas à lui. St C. priez pour lui!). Donc je l'ai accompagné pour rejoindre ses copains ( le bisou, le bisou,..., non, pas devant les copains, faut pas abuser) et j'ai réussi à pointer avec 1 seule minute de retard ( qui a dit que j'écris de la science fiction? Comment ça, fonction publique et pointeuse, c'est pas compatible? Ben si ). Bon, avant, il a fallu amener le bestiau chez le capilliculteur bio-cosméticien ( et oui, suite du pouf pouf ci-dessus, pour ceux qui suivent. Sinon, vous me prendrez quelques enregistrements du tribunal des flagrants délires plus un peu de chroniques de la haine ordinaire. Non mais, élevez le niveau, les gniaux!). Lui repasser ses tites affaires pour qu'il les ensile en tas dans son sac de voyage. Lui préparer son tit sandwich ( non, ça c'est lui, moi, j'ai juste rempli le frigo). Et 25% en moins. Retour prévu en fin de semaine, pour dormir et être frais et dispo pour lundi!

Et miss Lo est en stage de je sais plus comment ça s'appelle, mais ça vide un peu le collège quand le temps se met au beau ( non, je n'oserais pas médire d'autres forces actives de cette merveilleuse fonction publique). Chez un véto, puisque les rêves ont la vie dure. Et ben, c'est super. Elle a l'air totalement faite pour ça. Elle a testé les p'tites bêtes et elle doit faire un tour en rural. Youpi, enfin une qui ne prendra plus les brebitons pour des canards sauvages!

Donc 50% en moins ( sauf les trajets pour emmener et ramener la miss).

Et le reste de l'effectif?

Toujours à fond, avec sorties avec l'école (ou le collège me glisse Tititou)...et pique niques à préparer.

Allez, la suite au prochain numéro...

N°120: les vacances, c'est fini...

Et même que ça fait une bonne semaine que c'est fini.

Et que le temps étant pourri de chez pourri, avec pluie au ras de la mer et neige en montagne, on est tous resté à la maison.

Et du coup, j'ai bricolé pendant que les enfants absorbaient leur dose de radiation ( télévisuelle bien sûr, n'appelez pas la sureté nucléaire).

Alors, je suis à la tête:

_ d'une paire de rideaux cousue de mes blanches mains pour la chambre de Titou ( mit the pose des dits rideaux: vrillage de montant de fenêtre, pitonnage pour poser les petites tringles et tout et tout...à plus de 3 m du sol quand même, donc tu fais Véronique et Davina, parce que tu laisse tomber le piton, bah tiens, c'est ballot, la pince, elle est sur le bureau, 2 mètres plus bas,...)

_ d'une paire de rideaux blanchie avec amour pour effacer des ans l'irréparable outrage ( oui, moi, j'ai un peu abusé de mon compte Amaz*n et bouquiné) et posée ( voir au dessus pour la gym, à 2,5m cette fois)

_ d'un coussin Paul Smit*, cousu avec amour pour Tititou: "ben oui, maman, ton foulard en soie ( que je n'ai jamais porté, y m'plait pas, c'était pas pour moi), il est trop trop doux. Si tu me le couturais en coussin, je pourrais baver dessus..." Bon, non, ça, il l'a pas dit, le bestiau. Donc couturage, soie et lin, rien que ça pour la p'tite bête.

_ du rangement dans notre dépendance ( i.e. le grenier) d'une dizaine de cartons dont nous n'avons pas un besoin urgent, pour essayer d'avoir un salon qui ne ressemble plus à l'entrepôt d'un déménageur. Pour cela, ouvrir les cartons, vérifier le contenu, sortir ce qui est vital, noter sur le petit cahier ce qu' il y a dedans et go pour le grenier. Avec miss Lo, c'est encore plus drôle: elle voit des araignées partout! Pourtant sa mère déteste les araignées, est capable de sortir de la pièce plutôt que d'en subir une, glapit ( le cri de défense contre les araignées, reconnu à des lieux à la ronde par tous mes enfants) quand une warrior s'est réfugiée dans la baignoire et elle en a pas vu le début du commencement d'une!

_ du rangement dans le salon, puisque c'était le but, avec rideau rayé noir et blanc pour cacher le reste des cartons ( oui, maman, tu l'as bien reconnu, non, il n'est pas encore posé chez Titou)

_ du nounoursage pour Titou: "oui, tu fais toujours des trucs aux autres et moi, je veux un ours en tartan, et j'en ai jamais eu, et ( tête du chat Potté)". Donc, coupage, couture, rembourrage...ah ben non, rupture de stock sur le rembourrage. Et un demi ours qui prend la poussière en attendant ma livraison!

_ des habits pour mes petits enfants ( plus les deux nouveaux adoptés, qui viennent du grenier. Une petite erreur de compréhension dans le "on monte tout au grenier" sans doute).

Plus les réponses à ouat mille questions existentielles ( elles ont où les pailles? ils sont où les petits palmiers? y a plus de gâteaux?), une propension à répéter en boucle la même chose toute la journée: "va t'habiller, va t'habiller, va t'habiller...bon, ben, va te coucher", l'intendance, la ressource ( atelier de peinture, de pâte à sel, non, on va tenter archéologie dans le salon, il y a de quoi faire!)...

Donc oui, c'était bien les vacances...mais dans la vie, y a aussi le boulot ( qui a dit "Yes!!!"?).

Mais bon, vendredi, c'est la fête de la ville, pas d'école!

Allez, la suite au prochain numéro...