N°124: et dire que le week end prochain, on perd une heure!

ça tombe bien, le week end à treize mille heures, c'était...celui qui vient de passer.

Dès le vendredi, finir plus tôt le travail, récupérer miss Zou et sauter dans la voiture pour trouver les accessoires de déguisement pour miss Lo et son cheval...avec plus ou moins de chance mais bon, c'est fait.

Aller récupérer miss Lo à l'équitation, rentrer vers 20h à la maison.

Samedi matin, terminer la jupe pour cheval pendant que miss Lo se fait conduire au club. Apporter la jupe pour le dernier essayage au club, le pantalon d'équitation de miss Zou qui a finalement cours et rester regarder le concours et la remise des prix du samedi!

Enchaîner sur la quête du gâteau improbable: un fraisier en mars, tu es sûr Tititou? Bien sûr, rentrer bredouille après avoir monté le col du Monoprix pour aller chez le pâtissier qui, c'est sûr, en fait toujours, mais lestée comme un âne par toutes les petites cochonneries apéritives pour l'anniversaire du bestiau.

Dimanche matin, même punition: direction le club, première épreuve le matin . Déléguer Tititou et son papa pour la quête du gâteau d'anniv. (trouvé!) . Retour pour déjeuner à la maison et votation. Retour au club pour la reprise déguisée. Attente de la remise des prix et retour à la maison.

Préparation du diner apéritif d'anniversaire de Tititou.

Puis dodo....

Me rappeler pour les prochaines fois que vote+ anniversaire + concours d'équitation+courses+lessives+..., c'est pas hyper compatible avec des journées de 24 heures, alors avec des journées de 23h!

Allez, la suite au prochain numéro...

N°123: pffu, ça fait un p'tit bout de temps

Bon, déjà, j'ai pas perdu l'adresse, ni mes identifiants au bousin.
Je fais un petit peu le ménage, la poussière et le reste et je tente de poster à un rythme normal.
Bon, pour les photos (c'est pas l'agence Capa non plus, j'en ai bien conscience), dès que nous avons à nouveau du soleil, sans eau, sans eau qui tombe à l'horizontale, sans eau qui tombe à l'horizontale rapport au vent qui vient de te retourner ton parapluie taille family, je tente quelque chose avec un téléphone portable.
Genre, j'ai un téléphone et en plus il prend des photos et en plus du plus, je sais finger in the nose comment transférer les photos du mobile device vers l'immobile device,...je m'arrête parce que sait-on jamais, un adolescent geek de ma connaissance risque de critiquer (bon, déjà pour dire que ado et geek, c'est une répétition et que l'ado ne critique JAMAIS son géniteur-trice: c'est juste pour son bien).
Allez, la suite au prochain numéro...

N°122: y a quelqu'un?

Ou encore "Bonne fête Papa!"

Après un week end de travaux et bricolage et rangement, et...un week end ordinaire donc, juste un petit coucou et une bonne fête à mon papa, qui ne sait pas encore à quelle sauce il va être mangé.

Ben oui, pour avoir ton cadeau de fête des pères, il faut:

_ attendre la rentrée des classes ( enfin plutôt la rentrée des vacances)

_ trouver dans l'ordre ou dans le désordre 16 micro plantouses résistantes au climat semi-tempéré-montagnard-aride du balcon

_ se souvenir de son dernier séjour à Madrid et des banques

Laisser mariner le tout quelques jours, voire quelques semaines...

Allez, la suite au prochain numéro...

N°121: perte de plus de la moitié de l'effectif.

Bon, dit comme ça , ça peut faire froid dans le dos.

Mais non, je n'ai pas tronçonné la moitié de mes enfants pour les fourrer dans le congel...peut être parce qu'il ne fait que 50 litres! Pouf, pouf donc.

Mais mister Titou est parti lundi pour Pompéi et sa région ( avec un prof inconscient, qui remet ça tous les ans, avec plus de 20 ados même pas à lui. St C. priez pour lui!). Donc je l'ai accompagné pour rejoindre ses copains ( le bisou, le bisou,..., non, pas devant les copains, faut pas abuser) et j'ai réussi à pointer avec 1 seule minute de retard ( qui a dit que j'écris de la science fiction? Comment ça, fonction publique et pointeuse, c'est pas compatible? Ben si ). Bon, avant, il a fallu amener le bestiau chez le capilliculteur bio-cosméticien ( et oui, suite du pouf pouf ci-dessus, pour ceux qui suivent. Sinon, vous me prendrez quelques enregistrements du tribunal des flagrants délires plus un peu de chroniques de la haine ordinaire. Non mais, élevez le niveau, les gniaux!). Lui repasser ses tites affaires pour qu'il les ensile en tas dans son sac de voyage. Lui préparer son tit sandwich ( non, ça c'est lui, moi, j'ai juste rempli le frigo). Et 25% en moins. Retour prévu en fin de semaine, pour dormir et être frais et dispo pour lundi!

Et miss Lo est en stage de je sais plus comment ça s'appelle, mais ça vide un peu le collège quand le temps se met au beau ( non, je n'oserais pas médire d'autres forces actives de cette merveilleuse fonction publique). Chez un véto, puisque les rêves ont la vie dure. Et ben, c'est super. Elle a l'air totalement faite pour ça. Elle a testé les p'tites bêtes et elle doit faire un tour en rural. Youpi, enfin une qui ne prendra plus les brebitons pour des canards sauvages!

Donc 50% en moins ( sauf les trajets pour emmener et ramener la miss).

Et le reste de l'effectif?

Toujours à fond, avec sorties avec l'école (ou le collège me glisse Tititou)...et pique niques à préparer.

Allez, la suite au prochain numéro...

N°120: les vacances, c'est fini...

Et même que ça fait une bonne semaine que c'est fini.

Et que le temps étant pourri de chez pourri, avec pluie au ras de la mer et neige en montagne, on est tous resté à la maison.

Et du coup, j'ai bricolé pendant que les enfants absorbaient leur dose de radiation ( télévisuelle bien sûr, n'appelez pas la sureté nucléaire).

Alors, je suis à la tête:

_ d'une paire de rideaux cousue de mes blanches mains pour la chambre de Titou ( mit the pose des dits rideaux: vrillage de montant de fenêtre, pitonnage pour poser les petites tringles et tout et tout...à plus de 3 m du sol quand même, donc tu fais Véronique et Davina, parce que tu laisse tomber le piton, bah tiens, c'est ballot, la pince, elle est sur le bureau, 2 mètres plus bas,...)

_ d'une paire de rideaux blanchie avec amour pour effacer des ans l'irréparable outrage ( oui, moi, j'ai un peu abusé de mon compte Amaz*n et bouquiné) et posée ( voir au dessus pour la gym, à 2,5m cette fois)

_ d'un coussin Paul Smit*, cousu avec amour pour Tititou: "ben oui, maman, ton foulard en soie ( que je n'ai jamais porté, y m'plait pas, c'était pas pour moi), il est trop trop doux. Si tu me le couturais en coussin, je pourrais baver dessus..." Bon, non, ça, il l'a pas dit, le bestiau. Donc couturage, soie et lin, rien que ça pour la p'tite bête.

_ du rangement dans notre dépendance ( i.e. le grenier) d'une dizaine de cartons dont nous n'avons pas un besoin urgent, pour essayer d'avoir un salon qui ne ressemble plus à l'entrepôt d'un déménageur. Pour cela, ouvrir les cartons, vérifier le contenu, sortir ce qui est vital, noter sur le petit cahier ce qu' il y a dedans et go pour le grenier. Avec miss Lo, c'est encore plus drôle: elle voit des araignées partout! Pourtant sa mère déteste les araignées, est capable de sortir de la pièce plutôt que d'en subir une, glapit ( le cri de défense contre les araignées, reconnu à des lieux à la ronde par tous mes enfants) quand une warrior s'est réfugiée dans la baignoire et elle en a pas vu le début du commencement d'une!

_ du rangement dans le salon, puisque c'était le but, avec rideau rayé noir et blanc pour cacher le reste des cartons ( oui, maman, tu l'as bien reconnu, non, il n'est pas encore posé chez Titou)

_ du nounoursage pour Titou: "oui, tu fais toujours des trucs aux autres et moi, je veux un ours en tartan, et j'en ai jamais eu, et ( tête du chat Potté)". Donc, coupage, couture, rembourrage...ah ben non, rupture de stock sur le rembourrage. Et un demi ours qui prend la poussière en attendant ma livraison!

_ des habits pour mes petits enfants ( plus les deux nouveaux adoptés, qui viennent du grenier. Une petite erreur de compréhension dans le "on monte tout au grenier" sans doute).

Plus les réponses à ouat mille questions existentielles ( elles ont où les pailles? ils sont où les petits palmiers? y a plus de gâteaux?), une propension à répéter en boucle la même chose toute la journée: "va t'habiller, va t'habiller, va t'habiller...bon, ben, va te coucher", l'intendance, la ressource ( atelier de peinture, de pâte à sel, non, on va tenter archéologie dans le salon, il y a de quoi faire!)...

Donc oui, c'était bien les vacances...mais dans la vie, y a aussi le boulot ( qui a dit "Yes!!!"?).

Mais bon, vendredi, c'est la fête de la ville, pas d'école!

Allez, la suite au prochain numéro...

N°119: dans agriculture, il y a aussi culture!

Ou le retour du titre le plus long du monde!
Après les titous en coeur réunis sur la route:" Maman, regarde, un champ de tournesol". " Non, les titous, c'est jaune pareil, mais c'est du colza!"
Après le retour des titous, on the road again: " Oh, un champ de colza"...bon, c'est pas jaune, mais c'est à peu prêt là où se trouvait le champ la dernière fois: "non, les titous, c'est du maïs semence".
Oui, parce que, dans notre vie d'avant, on habitait dans un endroit où on faisait pousser des "grandes cultures" et croître du boeuf!
Après Tititou: " tiens, Maman ( je les soupçonne de choisir des moments où l'Homme est absent), regarde, un glandetier"...@@@@...enfer et damnation ( ou putréfaction, si l'on a lu le vagabond des limbes), c'est quoi cette chose? " Ben oui, maman, ça fait des gl*nds, c'est un glandetier" . Et là, éviter de répondre au pauvre gosse qu'il en fait un beau, de fruit du glandetier!
Ben voilà la petite dernière, qui déchiffre tout ce qui lui tombe sous la main qui lit une histoire sur la ferme, les animaux et leurs petits...tout ça, bien gentil..." Et le petit de la brebis, c'est le, c'est le?"..." Ben, le brebiton!" Mais bien sûr, et tes parents, ils font quoi, déjà?
Donc, après le brebiton, je propose un titouton pour, qu'enfin, ils parlent l'agricole dans le texte!
Allez, la suite au prochain numéro...

N°118: viva les maths!

Non, pas de faute dans le titre: ça illustre seulement ma supervision des devoirs de M. Titou.
Oui, parce que la marmotte ayant ronflé tout l'hiver dernier se trouva fort dépourvue quand l'été fut venu.
Donc cette année, supervision des devoirs tous les soirs ( maths et espagnol pour la dernière fournée) et du carnet de correspondance toutes les semaines: quand on est en alerte rouge, on assume.
Pour en revenir au coeur du problème, début correct avec l'espagnol: c'est pas gagné, mais il connait son apelido, son nombre ( moi, comme en anglais, j'ai du mal entre les 2), la plupart des lettres de l'alphabet...
Mais après, maths: bon, c'est bien, l'exercice est fait. Mais bon, 6 questions, 5 fausses, ça ne va vraiment pas "le faire"! Et là, M. Titou qui se tourne vers moi: "mais enfin, maman, c'est quand même des maths niveau 4ème". C'est sûr, mon fils et quand je courrais derrière les mammouths, on ne faisait pas de maths! Et je ne sais vraiment pas si je vais assumer le niveau 4ème, ça y est, je dévisse, c'est trop dur pour moi. Crétin des Alpes, va! En attendant, tu me corriges fissa les erreurs que ta calculatrice, elle dit que c'est juste et que ta mère te dit que non. Et oui, en plus, je fais le travail de la prof, la pauvre, elle aura plus rien à corriger en classe ( citation véridique de M. Titou herself, oui, vous avez bien lu herself, depuis, on a fait de l'anglais et c'est pas gagné non plus!).
Allez, la suite au prochain numéro...