N°63: crêpe party

Ben oui, parce que moi j'avais prévu de refaire ça:
Et que Tititou a refusé tout net mes muffins super bons ( oui, je me jette quelques fleurs au passage), et pas durs à faire.
Recette récupérée quelque part sur internet et modifiée et que comme vous êtes sages, je vous la prête: attention, ça va aller très vite. Il est ouf, le vieux ;-)

Jeter 300g de farine, 50g de sucre ( ou pas, vu le sucre du chocolat blanc), 1 sachet de levure chimique et 150 g de chocolat blanc en petit morceaux ( haché grossièrement au couteau) dans un saladier et touiller.
Dans un autre saladier, battre 2 oeufs, 1/4 l de lait et 50g de beurre fondu. Verser ce mélange dans le mélange farine. Touiller vaguement ( si ça fait des grumeaux, pas grave, ça fond à la cuisson).
Verser dans 12 moules à muffins ( 7 cm de diamètre pour les miens, silicone, sinon tu frottes jusqu'à ce que mort s'ensuive!).
Enfoncer 3-4 ( ou plus) framboises surgelées par muffin.
Enfourner à 180°C pendant 25 mn.
Démouler, manger: " chest chaud mais chest bon!"

Bon, sinon, pour les crêpes, c'était pas mal aussi!

Allez, la suite au prochain numéro...

N°62 : bay watch

Comme tous les 2 ans, Titou nous a fait une petite frayeur.
Avec, dans le rôle du mari, le mari et dans le rôle de la belle éplorée, Titou qui vient de se planter la tête dans le sable après avoir tenté de plonger dans 40-50 cm d'eau.
Et en plus il manque la jolie planche rouge qui va bien:
Enfin, tout ça, c'est des on-dit, parce que j'étais la tête dans le polo en train d'enfiler mon haut de maillot, donc j'ai rien vu.
Donc l'Homme a couru vers la plage, posé son fils en criant et obtenu en retour l'œil vitreux du caribou qui n'a pas tout saisi. J'ai retourné 12 fois le sac de plage devant miss Lo effondrée avant de trouver un portable ( pile sous l'œil vitreux donc) et de le jeter au sauveteur pour qu'il prévienne les secours.
Bilan: observation toute la nuit à l'hôpital, ECG la semaine prochaine et un Titou qui a le crâne solide ( mais un peu blémi quand on lui a dit que ça aurait pu être la petite chaise).
Sinon, il fait chaud, l'eau est bonne...

Allez, la suite au prochain numéro...

N° 61: invasion des citrouilles tueuses

Bon, j'ai comme un penchant pour les titres un peu gore en ce moment. Il faut que je me reprenne, sinon je vais finir par écrire des polars ( encore que, ça ne serait pas pour me déplaire, mais pas sûre d'avoir le talent nécessaire).
Donc pouf, pouf: n°61: comment j'ai tricoté de mes blanches mains deux tous mignons bonnets en forme de citrouille...y a pas, je préfère le gore!
Donc l'objet de mon auto-congratulation en ces temps de vols rasants de cucurbitacées pro-Modem ( sort de ce corps, François, on t'a reconnu), c'est juste ça:


Parce que, comme l'a fait justement remarqué miss Lou: " celui-là, l'est trop petit"
Ben oui, mon amour, c'est pour ta poupée. "Et en plus, tu lui as pas fait les feuilles" . Rondju ( les gaffophiles reconnaitront Prunelle en action, les autres pourront taper ( pas taper, pas taper) gloo-gloo, en plus elle est observatrice, la bestiole et moi, pas envie de refaire des feuilles...

Précisions techniques pour mamie:
tricot en rond sur aiguilles doubles pointes n°5 ( donc ça va assez vite), 80 mailles pour miss Lou, 40 pour son poupon, des diminutions toutes les 8 puis 7 puis 6 etc...jusqu'au changement de couleur.

Bon, c'est pas tout ça, mais ils ont déjà mis les décos de Noël partout ( et j'ai un peu craqué, faut dire que miss Lou était avec moi...).
Allez, la suite au prochain numéro...

N°60: magasinage suite

Bon, après le shopping du premier jour, boulot intensif ( 8h30-19h30) et intéressant. Juste le temps de passer à la Gr*nde Epicerie, pour trouver 2 ou 3 décos pour gâteaux.
Mais vendredi, pause jusqu'à 16h!
Enfin pause...direction les grand boulevards pour trouver la boutique P*in d'Epices:


Boutique très jolie, au fond d'un passage très joli aussi. Achat de quelques paires d'yeux pour amigurumi.
Un petit tour vers les grands magasins, Z*ra, H*tM et quelques emplettes Kitty et compagnie pour les filles.
Puis direction la Madeleine, Z*ra mais maison cette fois ci, et G*p pour les garçons ( et un peu les filles).
Et là, je commence à regretter de ne pas avoir de grand sac supplémentaire...vous savez, le modèle qui se plie, qui commence par Long et fini dans les près. Montparnasse n'est pas loin, un petit crochet...et le top de la vendeuse super désagréable, qui n'a pas appris à être polie, et qui donc ne m'a pas vendu le sac que je voulais acheter.
Donc boulot, puis direction aéroport et là:

J'ai pu trouver le sac ad hoc, et en plus une couleur que miss charmante n'avait pas! Du coup, plus qu'un bagage cabine pour le retour.
Allez, la suite au prochain numéro...

N°59 : réunion à Paris

C'est pas parce que je suis rentrée tard vendredi, que j'ai comaté samedi ( équitation quand même pour les miss) et que je suis allée à la plage dimanche ( oui, sans les moufles et mes moon boots, en maillot sur la plage, avec les enfants dans l'eau, que même, j'aurais pu me baigner et que j'avais limite trop chaud) que vous allez échapper au super récit de ma réunion parisienne.
Non, vous ne saurez rien des sujets profonds qui animent le MAPR ( M*nistère de l'*griculture, pour les intimes).
Mais par contre, du shopping de la mort qui tue ( qui a dit comme à chaque fois qu'elle va à Paris? Bon, je fais comme si j'avais rien entendu pour cette fois), vous allez en entendre causer!
Donc mercredi, pas de retard de l'avion, une valise cabine, je saute dans le bus, métro, hôtel, posage de valise et go!
Direction mon dealer de laine, dixit Titou, qui s'est bien marré en apprenant qu'en plus, ça s'appelle la Dr*guerie. Métro OK, sortie OK. Et là, brusquement, un doute: demi tour et je cherche un plan du quartier...500m plus loin, je sors mon plan perso...bon ben oui, la première idée était la bonne, demi-tour. Arrivée à destination ( à quelques enjambées de la sortie du métro!) et plein de choses qui me plaisent...un accueil rapide et super agréable ( j'avais cru comprendre en sautant de blog en blog que ce n'était pas toujours le cas). J'ai réussi à rester à peu près raisonnable:
_ de quoi faire des bo clip à miss Lou ( en cours de réalisation)
_ de la laine pour un bonnet pour miss Lo
_ de la laine ( alpaga) pour me faire une écharpe d'un vieux MCI qui me plaisait déjà à l'époque
_ le kit petit ours
_ le kit petit lapin ( tous les deux extraits des livres de tricot pour bébé)
Mais j'aurais bien tout pris ( ou pris un peu de tout), en même temps que l'option greffe de bras surnuméraires ( je suis sur liste d'attente, maintenant qu'ils savent faire).
Retour à l'hotel, maki sushi et hop au lit.

Allez, la suite au prochain numéro...

N°58: sale temps pour les marmottes

Avec les jours qui raccourcissent, du tartan dans tous les magazines, les citrouilles qui amorcent une descente en piqué sur les étals des marchés, c'est le retour de la marmotte. Pas celle du chocolat ( encore que...), non, celle qu'il faut jeter dans l'eau bouillante! N'appelez pas tout de suite la SPA, je veux juste parler de celles là:


Je ne sais pas ce que je préfère: le bleu du paquet, les tites marmottes ( Yodie et Grison pour les intimes) ou le goût de la tisane elle-même... Mais j'ai quand même une petite idée de la réponse:


Carline, on t'a reconnue! ( Carline la Marmotte, de Gerda Muller).
Allez, c'est pas tout ça, mais j'entends le sifflement de Yodie et Grison.
La suite au prochain numéro...

N°57: j'en veux encore!

Vendredi soir tard ( ou peut être même samedi matin), retour de réunion de travail à Paris.
L'avion a si peu de retard! Je suis contente d'ouvrir le Corse Matin pour apprendre qu'en raison de kérosène frelaté, la liaison Corse-Paris est perturbée. On ne sait pas encore si c'est un coup de la taxifolia ( hypothèse tout ce qu'il y a de sérieuse, c'est écrit dans le journal!) ou qui a fait pipi dans le réservoir, mais le vol de 21h15 a décollé à plus de 22h ( et en plus, survendu, le vol. Non, madame l'hôtesse toute gentille, je ne tiens pas à rester une nuit de plus à Paris, ne me comptez pas dans les volontaires...).
Donc, avant d'aller me coucher, je prends un petit caillé de B*nne Maman et j'ouvre la confiture de lait...argh, enfer et putréfaction ( oui, de vieux restes du Vagabond des limbes, BD que j'aime), juste 2 toutes pitites cuillères pour mettre dans mon caillé...ça va pas être possible.
D'un autre côté, traverser toute la ville en plein Tour de Corse pour aller quérir l'objet du délit, faut pas rigoler.
Donc merci M. Ternet et Mme Gloogloo ( doucement les basses, je rappelle que je suis rentrée très tard, donc le jeu de mot hyper foireux, je le vaux bien) qui m'ont permis de trouver le mode opératoire de transmutation du lait sucré concentré ( carnation milk pour les intimes anglo résidents) en confiture de lait à la cocotte minute:
1) choper la boite ( ou les deux, quand on aime...) et LA LAISSER FERMEE
2) mettre au fond de la cocotte, recouvrir d'eau ( lame d'eau affleurante)
3) ligoter le couvercle ad hoc sur la cocotte, position 1 ( ou pas)
4) allumer le feu
5) quand ça chuchote, baisser sur feu moyen et laisser chuchoter 30mn
6) libérer la vapeur, laisser refroidir
7) ouvrir la tite boite et NE PAS GOUTER TOUT DE SUITE, ça brûle...comment ça, trop tard?
8) donner au chien, ou remiser par devers soi dans un réfrigérateur, ou tout laper à même la boite ( de toute façon, avec la langue cramée, tu sentiras plus les coupures du bord métallique et tu n'as qu'une vie, lance toi!)
Ouf, tout va mieux, j'ai 2 pots de confiture de lait dans le fridge.

Allez, la suite au prochain numéro...